Empreint de poésie, LOJO aura été un phare pour Tissé Métisse !
Issu de performance de rue, le sextuor angevin a développé un style très singulier conjuguant poésie, inspirations musicales venues des fins fonds du désert, des tambours parlants, de la chanson, du violon gitan et du groove caribéen. Les Lo'Jo nous emportent toujours avec eux dans des contrées sans frontières.
« Je ne reviens pas pareil ! »… Le refrain du premier morceau de Transe de papier annonçait l’air du temps et l’espérance de l’année 2020.
« Je ne reviens pas pareil » de ce moment où le ciel soudain tout bleu nous est tombé sur la tête. « Je ne reviens pas pareil » de l’écoute de Jeudi d’octobre et La Rue passe, les deux chansons de l’album qui accueillent le batteur Tony Allen, sans doute pour un de ses derniers enregistrements. « Je ne reviens pas pareil » de ces souvenirs de voyages, de lieux et de parfums.
« Je ne reviens pas pareil » de ce disque qui fait affleurer et danser tellement de sensations et d’émotions enlacées : de l’anxiété et de l’espoir, de la colère déterminée et de la tendresse, de l’introspection et des visions hallucinées, des certitudes ébranlées et de la confiance.